Source : Seizing opportunities amid the agtech capital drought

De quoi parle l’article ?

Dans un contexte où le financement des technologies liées à l’agriculture et la production agricole (agtech) connaît une période difficile, l’article explore les répercussions de cette pénurie de capital sur ce secteur économique. Il souligne une baisse significative de 60 % du financement en capital-risque (CV) depuis la fin de 2021, attribuable à une atmosphère d’incertitude générale sur le marché et une nette volonté de réduire les risques chez les investisseurs.

Cette situation a eu un impact considérable sur les startups agtech. Les pertes des 30 startups les plus importantes sont estimées à 6 milliards de dollars en 2023. Environ 30% des startups du secteur sont en retard sur leurs objectifs de financement et nécessiteront probablement une injection de capital.

Néanmoins, l’article met en lumière des opportunités émergeant de cette crise. Les investisseurs, en particulier ceux avec des stratégies cleantech ou “à impact”, disposent encore de fonds considérables et peuvent jouer un rôle crucial en soutenant les startups agtech confrontées à des défis de financement. Les acquisitions complémentaires, les consolidations et les investissements minoritaires directs sont également des pistes pour exploiter les opportunités actuelles en agissant maintenant, plutôt qu’en attendant que la situation se stabilise.

Pourquoi est-ce important ?

Cette crise de financement dans l’agtech teste la résilience et l’innovation des startups après une période (2021/2022) où les financements n’allaient pas toujours aux entreprises potentiellement rentables ou répondant aux besoins d’un marché. Les startups de l’agtech sont aujourd’hui poussées à ajuster leurs stratégies et à se concentrer sur le développement durable et la sécurité alimentaire, des préoccupations majeures à l’échelle mondiale.

Nous allons donc voir dans les années à venir une probable consolidation du secteur. Les entreprises proposeront des modèles économiques plus réalistes avec un chiffre d’affaires pensé dès les débuts de l’activité, une sorte de révolution pour la deeptech. La spécialisation dans leur secteur (appuyée par une vraie stratégie de brevets) leur permettra d’envisager très tôt des partenariats, voire des rapprochements avec d’autres entreprises. Dans le cas de la viande cultivée, nous voyons déjà de tels partenariats prendre forme.